Devenir le soleil - Helioss, Frederic Gervais, Nicolas Müller
С переводом

Devenir le soleil - Helioss, Frederic Gervais, Nicolas Müller

  • Альбом: Devenir le soleil

  • Anno di rilascio: 2020
  • Lingua: francese
  • Durata: 24:02

Di seguito il testo della canzone Devenir le soleil , artista - Helioss, Frederic Gervais, Nicolas Müller con traduzione

Testo " Devenir le soleil "

Testo originale con traduzione

Devenir le soleil

Helioss, Frederic Gervais, Nicolas Müller

Оригинальный текст

Hommes face au ciel, visages fermés

Poings clos, lèvres serrées

Les pieds dans la poussière

Né d’une seule et mille voix un cri s'élève:

«Le noir a fondu sur nous»

(Le matin n’est pas venu)

Maudissant le zénith constellé d’astres sombres

Un prêtre claque des dents, frissonnant d’un passé

Où les étoiles riaient, se laissaient contempler

Il se penche et écoute le ver qui dans la tombe

Connaît les temps anciens et se les remémore:

«Le soleil est entré au royaume de la mort»

(Der Wurm hat Recht)

Au ventre sec de Nout tissé d’yeux immobiles

(ils scrutent la face de Geb abandonnée des dieux)

Manque le père de toutes choses, le grand joyau serti

Que la belle déesse porte fièrement en son nombril

Orphelin du Soleil qui n’occupe plus les cieux

L’azur est condamné aux déserts infinis

(Les étoiles rient, elles savent

Que Râ ne reviendra pas)

Wait for the man to come

He knows why they whisper

If he can’t bring the sun back

Then who can?

Il suffirait d’attendre que l’horizon stérile

Libère l’astre du jour, jurent les morts à venir

L’homme se tait et attend que des coeurs qui s’arrachent

Grandisse l’acceptation du choisi entre mille

Son chemin est tracé, il sait qu’il mène au pire

Il connaît le Soleil, il sait où il se cache

C’est là, dans la montagne, que le flambeau se terre

C’est là, dans la montagne, que l’homme devra descendre

(Die Tür ist geöffnet)

--Deuxième Chant: Lumière Brûlante--

«Tout ce temps la lumière était là, juste sous nos pieds;

elle servait de

linceul aux corps de nos aînés.

Nous imaginions

Le Royaume des Morts obscur et silencieux.

Nous avions tort: car c’est dans le

ventre d’un volcan que se consumaient

Nos espoirs de repos.»

(Blinde Wut)

«Dans le premier Cercle brûle une rage sans limite;

elle corrompt la chair et

tord les esprits.

Ici tout est clair, à

Seulement quelques lettres de l’aveuglant — mais c’est une lumière sale,

une lumière furieuse qui n’aurait d’existence

Que dans l’exubérance

Blake évoquait les Tigres de la Colère, ignorant de quel feu brûlaient leurs

yeux

Mais Blake n’a jamais atteint le premier Cercle»

(Heilige Wut)

Underneath the skin there’s no flesh and bones, just light and anger

This is where war belongs, this is where madness runs

Infinite webs of life, born, dead and born again

No end to wait, no end to crave

No end to beg, begging is for shadows

«L'homme est descendu dans le cercle pour y chercher les derniers rayons du

soleil;

il n’avait pas imaginé le

Maelstrom, la sueur, les hurlements et la colère.

Tout ce qui était sous terre

criait, et de leurs cris naissait une lumière

Aveuglante.

Les guerriers d'époques anciennes y perpétuaient des massacres

commis des siècles en arrière — ils avaient

Oublié qu’ils étaient morts un jour -, et plus le sang coulait, plus la lumière

grandissait

L’homme crut alors avoir trouvé

Ce qu’il était venu chercher»

(Liebte Wut)

I’ve found what I’ve been looking for

In the rage of men lies clarity

Make me one of thee

Let me hold the fire that’s burning inside you

Even if I know anger is a light no one can bring back

«Quand l’homme fut plein de la lumière du premier Cercle, qu’il s’en fut gorgé

et eut succombé à ses délices, il comprit

Qu’il avait adoré un mirage: la lumière qu’il cherchait n'était pas celle de

la colère des anciens morts, ni celle de la rage

Des futurs vivants, mais quelque chose qui gisait plus loin, et plus

profondément.

La rage consumerait ses os, ses

Tendons et ses muscles — elle le transformerait en une cendre crayeuse.

Il fallait donc descendre, descendre encore

Hélas»

--Troisième Chant: Lumière Morte--

Sur la route du soleil gisent des miroirs fendus

Ils renvoient les échos d’une lumière disparue

L’homme écoute le ver qui chuchote tout bas

Qu’on ne doit à aucun prix revenir sur ses pas

La voie s'étire au loin en pente douce et sombre

La clameur diminue, les anciennes colères tombent

De la lumière du haut ne demeure qu’un halo

Un cercle brûlant de rage, qui disparaît bientôt

Le deuxième souterrain est celui des vestiges

Un crépuscule immense dont les ombres sont liges

L’homme ici n’est pas seul;

il marche avec ses pairs

Pour avancer il doit se fier à sa lumière

Le deuxième souterrain est celui de l’absence

Une lumière y brûlait jadis d’un feu immense

Mais désormais ses cendres en tapissent le chemin

Des cadavres souriants vous y tendent la main

«Reste avec nous», disent-ils, «pourquoi aller plus loin?»

«Ici la lumière couve, apaise, guérit, prend soin»

L’homme regarde alentour, aveugle, et désespère

Car il ne parvient pas à percer ce mystère

Le deuxième souterrain est celui du mensonge

Celui qui prend, étreint, celui qui prie, et ronge

Sous des dehors habiles de paix, sérénité

Rien ne bouge plus jamais, tout y demeure scellé

«Reste plutôt avec nous», continuent les cadavres

«Il n’y a rien plus bas, ceux qui sont morts le savent»

L’homme contemple triste cette vaste étendue

Se souvient du chemin: il n’est donc pas perdu

«Votre lumière est morte, je n’en ai pas voulu»

--Quatrième Chant: Lumière Absente--

J’ai rencontré l’obscurité

Elle marchait devant moi

Me suivait

Et chacun de ses pas dans les miens me rappelait cette fois où je l’avais cru

partie

Fou, je l'étais, de penser que les ombres pouvaient un jour cesser de me suivre

Car le noir est en nous.

Il est le ciment dont nous nous fabriquons

Il ne nous quitte jamais

Alors, j’ai passé la porte

J’ai avancé à sa rencontre

Pour le laisser m’engloutir

(Abondance d’absence et de silence est encore abondance)

Au beau milieu du noir, de ce que j’imaginais être son épicentre,

je me suis assis

Il me parut facile alors d’oublier les raisons qui m’y avaient conduit

Fermer les yeux, être son propre centre

Ne faire plus qu’un avec l’obscurité

Craindre que la mort vienne vous faucher

Car dans le noir rôdent celles qu’on nomme les affamées

Elles chassent les hommes perdus

Elles dévorent ceux qui renoncent

Assourdi de silence

Pourtant je vis encore, je respire cet air noir

Et si les créatures rôdent, elles sont encore loin

(Se lever, il faut se lever)

Contre les ténèbres, avancer

Il n’est qu’un seul remède

Il n’est qu’un seul espoir

(Se lever, il faut se lever)

Rien ne viendra t’aider

Il n’est qu’une seule porte

Il n’est qu’un seul chemin

(Se lever. Il faut se lever)

(Hier ist keine Tür: du bist die Tür)

--Cinquième Chant: Lumière Éteinte--

I’ve been all the way down

I met those who worshipped blood, fear and madness

But I walked

I met the corpses slowly fading to black

They told me to stay with them

But I walked

I met obscurity, and in its center I met myself

I walked again

Men thought light was lying deeper underground

But it was buried inside me

Passée l’obscurité, l’homme poursuit son chemin

Et il descend jusqu’où personne ne peut descendre

Trouve alors le soleil, encastré en son centre

Mais l’orbe ne brille plus.

Il a cherché en vain

Face à lui gît le corps sans vie d’un astre éteint

Une force a étouffé le désir brûlant

Capable d'éclairer le monde et ses enfants

Et a éteint le feu qui couvait en son sein

Mais l’homme se reprend:

«Aucune force ne peut assassiner un astre.

Seulement une absence.»

Et de comprendre enfin que ce sont nos silences

Qui effacent les routes et éteignent les feux

Ses jambes l’abandonnent.

Il s’effondre et se blesse

Aucune prière, aucun chant, plus rien ne vient

Il s’imagine revenir, il repense aux anciens

Et il ouvre les bras: que le noir se repaisse

Ici, le crépuscule des mondes

(devenir le soleil)

Une voix, une seule, résonne, la sienne

(devenir le soleil)

Des tréfonds elle s’embrase

(devenir le soleil)

Elle prend naissance en lui

(devenir le soleil)

Elle déchire ses entrailles

(devenir le soleil)

C’est cette lumière en lui

(devenir le soleil)

Elle lui hurle de briller

(devenir le soleil)

Elle exige de régner

(devenir le soleil)

Devenir le soleil

(devenir le soleil)

Prendre la relève

(devenir le soleil)

Перевод песни

Uomini rivolti verso il cielo, volti chiusi

Pugni chiusi, labbra serrate

Piedi nella polvere

Nato da una e mille voci si leva un grido:

"Il buio è sceso su di noi"

(Il mattino non è arrivato)

Maledicendo lo zenit tempestato di stelle scure

Un prete batte i denti, tremante di un passato

Dove le stelle ridevano, lasciarsi contemplare

Si china e ascolta il verme che è nella tomba

Conosce i vecchi tempi e li ricorda:

"Il sole è entrato nel regno della morte"

(Der Wurm cappello Recht)

Al ventre secco di Nut intessuto di occhi immobili

(sbirciano nel volto di Geb abbandonato dagli dèi)

Manca il padre di tutti, la grande gemma incastonata

Che la bella dea indossa con orgoglio nel suo ombelico

Orfano del Sole che non occupa più i cieli

L'azzurro è condannato a infiniti deserti

(Le stelle ridono, lo sanno

Che Ra non tornerà)

Aspetta che arrivi l'uomo

Sa perché sussurrano

Se non può riportare indietro il sole

Allora chi può?

Basterebbe aspettare l'orizzonte arido

Libera la stella mattutina, giura che i morti verranno

L'uomo tace e aspetta i cuori che lacrimano

Cresce l'accettazione degli eletti tra mille

Il suo percorso è tracciato, sa che porta al peggio

Conosce il Sole, sa dove si nasconde

È lì, in montagna, che riposa la torcia

È lì, nella montagna, che l'uomo deve scendere

(Die Tür ist geoffnet)

--Secondo Canto: Luce ardente--

“Per tutto questo tempo la luce era lì, proprio sotto i nostri piedi;

lei ha servito come

velo sui corpi dei nostri anziani.

Abbiamo immaginato

Il regno oscuro e silenzioso dei morti.

Ci sbagliavamo: perché è nel

ventre di un vulcano che si stava consumando

Le nostre speranze di riposo".

(Cieco Wut)

“Nel primo Cerchio brucia una rabbia sconfinata;

corrompe la carne e

distorcere le menti.

Qui tutto è chiaro,

Solo poche lettere dal paraocchi - ma è una luce sporca,

una luce furiosa che non avrebbe esistenza

Che nell'esuberanza

Blake ha parlato delle Wrath Tigers, ignaro di cosa sparassero loro

occhi

Ma Blake non ha mai raggiunto l'Inner Circle."

(Heilige Wut)

Sotto la pelle non ci sono carne e ossa, solo luce e rabbia

È qui che appartiene la guerra, è qui che corre la follia

Infinite ragnatele di vita, nate, morte e rinate

Non c'è fine per aspettare, non c'è fine per desiderare

Non c'è fine all'elemosina, l'elemosina è per le ombre

"L'uomo discese nel cerchio per cercarvi gli ultimi raggi del

Sole;

Non aveva immaginato il

Maelstrom, sudore, urla e rabbia.

Tutto ciò che era sotterraneo

gridò, e dalle loro grida nacque una luce

Accecante.

I guerrieri dei tempi antichi vi perpetuarono massacri

commessi secoli fa - lo avevano fatto

Ho dimenticato che un giorno erano morti - e più il sangue scorreva, più la luce

stava crescendo

L'uomo allora pensò di averlo trovato

Per cosa è venuto"

(Liebte Wut)

Ho trovato quello che stavo cercando

Nella rabbia degli uomini sta la chiarezza

Rendimi uno di voi

Lasciami trattenere il fuoco che brucia dentro di te

Anche se so che la rabbia è una luce che nessuno può riportare indietro

"Quando l'uomo era pieno della luce del primo Cerchio, quando ne fu rimpinzato

e aveva ceduto alle sue delizie, capì

Che avesse adorato un miraggio: la luce che cercava non era quella di

l'ira degli antichi morti, né quella della rabbia

Futuri viventi, ma qualcosa che sta al di là, e altro ancora

profondamente.

La rabbia consumerebbe le sue ossa, le sue

I tendini ei suoi muscoli: lei lo avrebbe trasformato in cenere gessosa.

Quindi dovevamo scendere, scendere ancora un po'

Ahimè"

--Terzo Canto: Dead Light--

Sulla strada per il sole si trovano specchi spaccati

Rimandano gli echi di una luce svanita

L'uomo ascolta il verme che sussurra

Che dobbiamo a costo zero tornare sui nostri passi

La via si allunga in un dolce pendio scuro

Il clamore diminuisce, le vecchie collere cadono

Della luce dall'alto rimane solo un alone

Un circolo ardente di rabbia, che presto scompare

Il secondo sotterraneo è quello dei resti

Un immenso crepuscolo le cui ombre giacciono

L'uomo qui non è solo;

cammina con i suoi coetanei

Per avanzare deve fidarsi della sua luce

Il secondo sottosuolo è quello dell'assenza

Una luce una volta ardeva lì con un grande fuoco

Ma ora le sue ceneri si allineano

I cadaveri sorridenti si avvicinano a te

"Resta con noi", dicono, "perché andare oltre?"

"Qui la luce cova, lenisce, guarisce, cura"

L'uomo si guarda intorno, cieco, disperato

Perché non può svelare questo mistero

Il secondo sottosuolo è quello della menzogna

Chi prende, abbraccia, chi prega e rosicchia

Sotto abili esteriori di pace, serenità

Niente si muove mai più, tutto resta sigillato

"Resta con noi invece", continuano i cadaveri

"Non c'è niente di inferiore, lo sa chi è morto"

L'uomo guarda tristemente questa vasta distesa

Ricorda la strada: così non è persa

"La tua luce è morta, non la volevo"

--Quarto Canto: Luce Assente--

Ho incontrato il buio

Lei camminava davanti a me

mi stava seguendo

E ogni passo che faceva nel mio mi ricordava quella volta in cui gli credevo

parte

Ero pazzo a pensare che le ombre potessero smettere di seguirmi

Perché il buio è in noi.

È la colla che produciamo

Non ci lascia mai

Così ho varcato la porta

Sono avanzato per incontrarlo

Per farmi inghiottire

(L'abbondanza di assenza e di silenzio è ancora abbondanza)

In mezzo al buio, di quello che immaginavo essere il suo epicentro,

mi sono seduto

Mi sembrava facile allora dimenticare le ragioni che mi avevano condotto lì

Chiudi gli occhi, sii il centro di te stesso

Diventa tutt'uno con l'oscurità

Temi che la morte ti falcia

Perché nelle tenebre si aggirano quelli che sono chiamati gli affamati

Danno la caccia agli uomini perduti

Divorano coloro che rinunciano

Assordato dal Silenzio

Eppure vivo ancora, respiro quest'aria nera

E se le creature vagano, sono ancora lontane

(Alzati, devo alzarmi)

Contro l'oscurità, avanti

C'è un solo rimedio

C'è solo una speranza

(Alzati, devo alzarmi)

Niente verrà ad aiutarti

C'è solo una porta

C'è solo un modo

(Alzati. Devi alzarti)

(Hier ist keine Tür: du bist die Tür)

--Quinto Canto: Luce spenta--

Sono stato fino in fondo

Ho incontrato coloro che adoravano il sangue, la paura e la follia

Ma ho camminato

Ho messo i cadaveri lentamente sbiaditi in nero

Mi hanno detto di stare con loro

Ma ho camminato

Ho incontrato l'oscurità, e al suo centro ho incontrato me stesso

Ho camminato di nuovo

Gli uomini pensavano che la luce giacesse più in profondità nel sottosuolo

Ma era sepolto dentro di me

Oltre l'oscurità, l'uomo va per la sua strada

E scende dove nessuno può scendere

Quindi trova il sole, incastonato nel suo centro

Ma il globo non brilla più.

Ha cercato invano

Di fronte a lui giace il corpo senza vita di una stella estinta

Una forza ha soffocato il desiderio ardente

Capace di illuminare il mondo e i suoi figli

E ha spento il fuoco che covava dentro

Ma l'uomo si riprende:

“Nessuna forza può uccidere una stella.

Solo un'assenza.

E per capire finalmente che questi sono i nostri silenzi

Che cancellano le strade e spengono le luci

Le sue gambe lo lasciano.

Crolla e si fa male

Nessuna preghiera, nessuna canzone, niente di più viene

Si immagina di tornare, ripensa ai vecchi

E apre le braccia: lascia che il nero festeggi

Qui il crepuscolo dei mondi

(diventare il sole)

Una voce, una sola, risuona, la sua

(diventare il sole)

Dal profondo si accende

(diventare il sole)

Nasce in lui

(diventare il sole)

Si strappa le interiora

(diventare il sole)

È quella luce in lui

(diventare il sole)

Lei gli urla di brillare

(diventare il sole)

Lei chiede di regnare

(diventare il sole)

Diventa il sole

(diventare il sole)

Rilevare

(diventare il sole)

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