Rentrez chez vous - Bigflo & Oli
С переводом

Rentrez chez vous - Bigflo & Oli

  • Альбом: La vie de rêve

  • Anno di rilascio: 2018
  • Lingua: francese
  • Durata: 6:42

Di seguito il testo della canzone Rentrez chez vous , artista - Bigflo & Oli con traduzione

Testo " Rentrez chez vous "

Testo originale con traduzione

Rentrez chez vous

Bigflo & Oli

Оригинальный текст

Ça y est, ils ont fait sauter la tour Eiffel

On pensait pas qu’ils oseraient mais le mal est fait

Comment on a pu en arriver là?

Difficile à croire

La nuit a été calme, ils ont bombardé que trois fois

Je suis monté à Paris retrouver ma copine

La guerre nous a pris par le col, nous a sortis de la routine

Remplacé les fleurs par les pleurs, les murmures par les cris

Son immeuble a été touché, j’l’ai pas trouvé sous les débris

Je vais rentrer bredouille, rejoindre ma famille dans le premier train

Le départ est prévu pour demain matin

Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies

Ça fait 4 jours que j’ai pas d’nouvelles d’Oli

Putain c’est la guerre !

On a cassé nos tours d’ivoire

Moi qui l’ait connu qu’au travers des livres d’histoires

J’veille sur la famille, c’est vrai, nos parents s’font vieux

On entasse des bus, on bloque les routes, on s’protège comme on peut

Et la foule suit ces fous sans camisole

Paraît qu’ils exécutent des gens place du Capitole

Quatre billets pour un ferry

Une chance de s'évader

Une nouvelle vie de l’autre côté de la Méditerranée

Les balles nous narguent, on a peur d'être au mauvais endroit

Mon frère m’a dit «Si j’reviens pas, partez sans moi»

Difficile d'être au courant, ils ont coupé le réseau

Ça fait bientôt quatre jours que j’ai pas d’nouvelles de Flo

Bien sûr les bruits des wagons bondés me rendent insomniaques

Certains ont mis toute leur maison au fond d’un petit sac

Le train s’arrête et redémarre, me donne des haut-le-cœur

On a fait en deux jours ce qu’on faisait en six heures

J’dois rejoindre la famille au port de Marseille

Mais j’ai pris du retard, j’crois bien qu’ils vont partir sans moi

Quel cauchemar !

Pas grave, j’les rejoindrai en barque

Pas de réseau, impossible de choper une barre

J’vois une enfant au sol, lui demande si elle est seule

Elle dit qu’elle a vu ses parents couchés sous des linceuls

Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies

Ça fait bientôt six jours que j’ai pas d’nouvelles d’Oli

Direction Marseille !

Un tas d’doutes dans la soute

On fait semblant d’pas voir tous les corps qui longent la route

Les villes ont changé, la vie et l’horreur aussitôt

Les métros sont des dortoirs, les cinémas des hôpitaux

Sous le port, on s’bouscule, on s’entasse devant

D’un coup le ferry apparaît, certains tueraient pour une place dedans

À bord, je pleure l'état de ce monde

On a attendu mon frère jusqu'à la dernière seconde

On veut pas être là-bas, on veut juste être autre part

Enfin respirer comme le lendemain d’un cauchemar

Le bateau démarre, je fixe son sillage sur l’eau

Ça fait bientôt sept jours que j’ai pas d’nouvelles de Flo

Arrivé sur le port de Marseille avec la petite fille dans mes bras

Presque un jour de retard, ils sont tous partis sans moi

Mais j’ai les contacts d’un passeur, une plage et une heure

Plus de trente, entassés, bien sûr, on ne voyage pas seul

Il me dit: «Choisis la fille ou ton sac pour jeter du lest»

Puis je vide mes poches et lui donne tout ce qu’il me reste

Et me voilà parti, acteur d’une drôle de fable

À la conquête du paradis sur mon bateau gonflable

On navigue loin d’ici

Et plus les vagues s’agrandissent, plus notre espoir rétrécit

Et ça tangue, et ça tangue

Certains tombent dans le ventre de la bête

Nous voilà en pleine tempête

En une seconde, la fille m'échappe et plonge

J’entends ses cris emportés par la mer qui gronde

La pluie, le sel et les larmes se mélangent

Une femme s’agrippe à mes hanches et m’entraîne dans la danse

Le bateau se retourne, on se colle et on coule

Nos appels à l’aide sont perdus dans la houle

Dire qu’il n’y a pas longtemps j'étais avec mes amis

On allait de bar en bar pendant toute la nuit

Mes poumons se remplissent d’eau et mes yeux se ferment

Mon âme éteint sa lanterne

Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies

Je n’aurai plus jamais de nouvelles d’Oli

Le bateau accoste

Première vision, des barbelés

Ça, mon frère ne m’en avait pas parlé

Encore des armes et des pare-balles

On nous fait signer des papiers dans une langue qu’on ne parle pas

On nous fouille, nous désinfecte comme des animaux

On nous sépare de mon père, pas le temps de lui dire un dernier mot

Dans des camps provisoires, des couvertures, un matelas

Un Niçois me raconte qu’il est là depuis des mois

Toulouse me manque déjà

Ma mère s’endort dans mes bras

Elle me répète tout bas que Flo nous rejoindra

La chaleur étouffe, on a vidé toutes les bouteilles

Dans un journal, j’apprends qu’ils ont fait sauter la Tour Eiffel

Le lendemain on nous entasse dans des bus

Les autres sur les uns, qui peut le moins peut le plus

Des centaines de fous accompagnent notre départ

Des poings brandis en l’air, des cris, des sales regards

Je croise celui d’un type qui scande avec ferveur

C’est la première fois du périple que j’ai vraiment peur

Je ne vois que lui au milieu de la foule

Sur sa pancarte, il est écrit «Rentrez chez vous !»

— Mais je suis désolé, on ne peut pas accueillir tous les Français.

On ne peut pas accueillir tous les Français.

Ils arrivent par milliers

— Si ils avaient un minimum d’honneur, ils retourneraient dans leur pays et

combattraient pour la France.

Ils combattraient pour défendre leur famille et

leur honneur.

C’est comme ça, je suis désolé

— On vient de Nantes.

Ils ont tout détruit, tout détruit à Nantes.

Il ne reste plus rien, on avait tout là-bas, on vient de perdre tout ce qu’on

avait.

Euh… Je sais pas quoi faire, je ne sais pas où aller.

J’ai perdu des

gens de ma famille…

— Aujourd'hui la plupart des problèmes de notre pays qu’on est, c’est d’la

faute des Français.

Je suis désolé.

Avant qu’ils arrivent chez nous,

tout allait bien.

Donc on ne peut pas non plus accueillir des gens qui

viennent chez nous pour foutre le bordel !

Перевод песни

Ecco fatto, hanno fatto saltare in aria la Torre Eiffel

Non pensavamo che avrebbero osato ma il danno è fatto

Come siamo arrivati ​​a questo?

Difficile da credere

La notte era tranquilla, hanno bombardato solo tre volte

Sono andato a Parigi per trovare la mia ragazza

La guerra ci ha preso per il collo, ci ha portati fuori dalla routine

Sostituito i fiori con le lacrime, i sussurri con le grida

Il suo edificio è stato colpito, non l'ho trovato sotto le macerie

Andrò a casa a mani vuote, mi unirò alla mia famiglia sul primo treno

La partenza è prevista per domani mattina

Gli uomini sono capaci di meraviglie e delle peggiori follie

Sono 4 giorni che non sento Oli

Dannazione è guerra!

Abbiamo rotto le nostre torri d'avorio

Io che lo conoscevo solo attraverso i libri di fiabe

Veglio sulla famiglia, è vero, i nostri genitori stanno invecchiando

Accatastiamo autobus, blocchiamo le strade, ci proteggiamo come meglio possiamo

E la folla segue questi sciocchi senza una camicia di forza

Dicono che giustiziano persone in Place du Capitole

Quattro biglietti del traghetto

Un'occasione per scappare

Una nuova vita dall'altra parte del Mediterraneo

I proiettili ci prendono in giro, abbiamo paura di essere nel posto sbagliato

Mio fratello mi ha detto "Se non torno, parti senza di me"

Difficile da sapere, hanno tagliato la rete

Sono passati quasi quattro giorni da quando ho sentito Flo

Naturalmente i rumori delle macchine affollate mi fanno insonne

Alcuni mettono tutta la casa in una piccola borsa

Il treno si ferma e riparte, mi dà il bavaglio

Abbiamo fatto in due giorni quello che abbiamo fatto in sei ore

Devo raggiungere la famiglia al porto di Marsiglia

Ma sono in ritardo, penso che se ne andranno senza di me

Che incubo !

Nessun problema, mi unirò a loro sulla barca

Nessuna rete, non è possibile ottenere una barra

Vedo una bambina per terra, le chiedo se è sola

Dice di aver visto i suoi genitori sdraiati nei sudari

Gli uomini sono capaci di meraviglie e delle peggiori follie

Sono passati quasi sei giorni da quando ho notizie di Oli

Via a Marsiglia!

Un mucchio di dubbi nella stiva

Facciamo finta di non vedere tutti i corpi lungo la strada

Le città sono cambiate, la vita e l'orrore presto

Le metropolitane sono dormitori, i cinema sono ospedali

Sotto il porto ci spingiamo, ci ammucchiamo davanti

All'improvviso appare il traghetto, alcuni ucciderebbero per un posto in esso

A bordo, piango lo stato di questo mondo

Abbiamo aspettato mio fratello fino all'ultimo secondo

Non vogliamo essere lì, vogliamo solo essere da qualche altra parte

Finalmente respira come le conseguenze di un incubo

La barca parte, ne guardo la scia sull'acqua

Sono quasi sette giorni che non sento Flo

Arrivato al porto di Marsiglia con la bambina in braccio

Quasi un giorno di ritardo, se ne sono andati tutti senza di me

Ma ho i contatti di un contrabbandiere, una spiaggia e un tempo

Oltre i trenta, stipati insieme, ovviamente non viaggiamo da soli

Mi ha detto: "Scegli la ragazza o la tua borsa per lanciare la zavorra"

Poi svuoto le tasche e le do tutto quello che mi è rimasto

Ed eccomi qui, attore di una favola divertente

Alla conquista del paradiso sul mio gommone

Stiamo salpando da qui

E più grandi diventano le onde, più la nostra speranza si restringe

E becca, e becca

Alcuni cadono nel ventre della bestia

Eccoci in mezzo a una tempesta

In un secondo la ragazza mi scappa e si tuffa

Sento le sue urla portate via dal mare ruggente

Pioggia, sale e lacrime si mescolano

Una donna mi afferra i fianchi e mi trascina nel ballo

La barca si ribalta, restiamo uniti e affondiamo

Le nostre grida di aiuto si perdono nell'onda

Diciamo che non molto tempo fa ero con i miei amici

Stavamo andando da un bar all'altro tutta la notte

I miei polmoni si riempiono d'acqua e i miei occhi si chiudono

La mia anima spegne la sua lanterna

Gli uomini sono capaci di meraviglie e delle peggiori follie

Non sentirò mai più Oli

La barca attracca

A prima vista, filo spinato

Che, mio ​​fratello non me ne aveva parlato

Più pistole e antiproiettile

Ci fanno firmare documenti in una lingua che non parliamo

Ci perquisiscono, ci disinfettano come animali

Siamo separati da mio padre, non c'è tempo per dirgli un'ultima parola

Nei campi temporanei, coperte, materassi

Un bravo ragazzo mi dice che è lì da mesi

Mi manca già Tolosa

Mia madre si addormenta tra le mie braccia

Continua a dirmi a bassa voce che Flo si unirà a noi

Il caldo è soffocante, abbiamo svuotato tutte le bottiglie

Da un giornale ho appreso che hanno fatto saltare in aria la Torre Eiffel

Il giorno dopo siamo accatastati sugli autobus

Altri su quelli, che possono di meno possono di più

Centinaia di folli accompagnano la nostra partenza

Pugni alzati in aria, urla, sguardi sporchi

Supero quella di un ragazzo che canta con fervore

È la prima volta nel viaggio che ho davvero paura

Lo vedo solo in mezzo alla folla

Sul suo cartello c'è scritto "Vai a casa!"

"Ma mi dispiace, non possiamo ospitare tutti i francesi".

Non possiamo ospitare tutti i francesi.

Vengono a migliaia

"Se avessero avuto un minimo d'onore, sarebbero tornati nel loro paese e

combatterebbe per la Francia.

Avrebbero combattuto per difendere la loro famiglia e

il loro onore.

È così, mi dispiace

"Siamo di Nantes."

Hanno distrutto tutto, distrutto tutto a Nantes.

Non è rimasto niente, avevamo tutto lì, abbiamo appena perso tutto quello che abbiamo

avevo.

Uh... non so cosa fare, non so dove andare.

ne ho persi alcuni

persone della mia famiglia...

"Oggi la maggior parte dei problemi del nostro Paese che siamo, è il

colpa dei francesi.

Mi dispiace.

Prima che vengano da noi

tutto andava bene.

Quindi non possiamo nemmeno ospitare persone che

vieni da noi a fare un casino!

Oltre 2 milioni di testi

Canzoni in diverse lingue

Traduzioni

Traduzioni di alta qualità in tutte le lingue

Ricerca rapida

Trova i testi che ti servono in pochi secondi