Laisse-toi prendre - Michel Sardou

Au blanc des caravelles, sur un océan bleu

Aux glaciers éternels avant la terre de feu

Aux sourires d’un enfant qui te parlent en silence

À tous ces drapeaux blancs quand les soldats s’avancent

À toutes ces mélodies qui te cognent dans la tête

À tous ces paradis où tu viendras peut-être.

Aux nuits artificielles quand elles brillent dans tes yeux

Au souvenir infidèle d’un impossible adieu

Aux sirènes des bateaux qui te rappellent un homme

À ces doigts sur ta peau quand tu n’attends personne

À toutes ces punitions que tu as dans la tête

À toutes ces émotions que tu vivras peut-être.

Laisse-toi prendre aux mots des chansons tendres

Aux violons de septembre, sur le lit d’une chambre.

Laisse-toi prendre à des yeux couleur chambre

À des bras qui se tendent, oublie de te défendre.

Laisse-toi prendre aux frissons interdits

Aux balades sous la pluie, fais c’que ton corps demande.

Laisse-toi prendre comme une étoile de mer

Sur une plage en hiver, essaie de te surprendre, laisse-toi prendre.

Aux couleurs du soleil dans des jardins d’automne

À ces nuits sans sommeil passées au téléphone

Au bonheur éphémère, à la douceur des larmes

Au plaisir solitaire quand tu ne rends pas les armes

À tous ces souvenirs qui te cognent dans la tête

Aux matins d’avenir que tu vivras peut-être.

Laisse-toi prendre aux mots des chansons tendres

Aux violons de septembre sur le lit d’une chambre.

Laisse-toi prendre à des yeux couleur chambre

À des bras qui se tendent, oublie de te défendre.

Laisse-toi prendre aux frissons interdits

Aux balades sous la pluie, fais c’que ton corps demande.

Laisse-toi prendre comme une étoile de mer

Sur une plage en hiver, essaie de te surprendre, laisse-toi prendre.

Nel bianco delle caravelle, su un oceano blu

Ai ghiacciai eterni davanti alla terra del fuoco

Ai sorrisi di un bambino che ti parla in silenzio

A tutte quelle bandiere bianche quando i soldati avanzano

A tutte quelle melodie che ti hanno colpito la testa

In tutti quei paradisi in cui potresti venire.

Alle notti artificiali quando brillano nei tuoi occhi

Al ricordo infedele di un addio impossibile

Alle sirene delle navi che ti ricordano un uomo

A quelle dita sulla tua pelle quando non aspetti nessuno

A tutte quelle punizioni nella tua mente

A tutte quelle emozioni che potresti provare.

Lasciati trasportare dalle parole di teneri canti

Ai violini di settembre, sul letto di una camera da letto.

Fatti catturare dagli occhi colorati della camera da letto

A braccia tese, dimentica di difenderti.

Lasciati prendere dai brividi proibiti

Durante le passeggiate sotto la pioggia, fai ciò che il tuo corpo chiede.

Fatti catturare come una stella marina

Su una spiaggia d'inverno, prova a sorprenderti, lasciati conquistare.

Nei colori del sole nei giardini autunnali

A quelle notti insonni trascorse al telefono

Alla felicità fugace, alla dolcezza delle lacrime

Al piacere solitario quando non ti arrendi

A tutti quei ricordi che ti sono rimasti in testa

Alle mattine del futuro che tu possa vivere.

Lasciati trasportare dalle parole di teneri canti

Ai violini di settembre sul letto di una camera da letto.

Fatti catturare dagli occhi colorati della camera da letto

A braccia tese, dimentica di difenderti.

Lasciati prendere dai brividi proibiti

Durante le passeggiate sotto la pioggia, fai ciò che il tuo corpo chiede.

Fatti catturare come una stella marina

Su una spiaggia d'inverno, prova a sorprenderti, lasciati conquistare.